En 2022, notre FNB indiciel équipondéré – banques australiennes Hamilton (HBA), un fonds de premier ordre, a surpassé les 38 FNB financiers concurrents, avec une performance de ~1 %, ce qui en fait le FNB financier le plus performant au Canada – étranger ou national[1]. C’est la deuxième année consécutive que les FNB Hamilton ont enregistré les meilleures performances dans le secteur financier au Canada[2]. En fait, HBA – qui a un rendement de 5,8 % – a été le seul FNB du secteur financier au Canada à afficher un rendement positif en 2022. HBA est couvert à 100 % contre les risques de change, de sorte que la volatilité de l’AUD/CAD n’a pas influencé les rendements des investisseurs.

HBA a également été le FNB financier le plus performant au Canada au cours des deux dernières années, avec une hausse de 32,4 %, dépassant les banques canadiennes de plus de 6 %[3]. Depuis sa création, HBA affiche un rendement annualisé de 20,3 % – également supérieur à celui des banques canadiennes[4].

Pourquoi les investisseurs financiers canadiens devraient-ils considérer HBA ? L’Australie est l’une des économies développées les plus prospères au monde, elle est plus riche que le Canada et la croissance de son PIB est généralement plus élevée. Elle possède également l’un des secteurs bancaires les plus performants et les plus solides au monde (avec des niveaux de capital supérieurs d’environ 40 % à ceux des banques canadiennes). Selon nous, il n’y a pas deux pays et secteurs bancaires plus semblables que le Canada et l’Australie et, au cours des 25 dernières années, les banques australiennes ont un profil de rendement/volatilité presque identique à celui des banques canadiennes – mais elles ne sont pas significativement corrélées.

Les corrélations plus faibles signifient qu’historiquement, un investisseur détenant une combinaison de banques canadiennes et australiennes a généré des rendements plus élevés avec une volatilité plus faible qu’un investisseur détenant uniquement des banques canadiennes ou australiennes. Nous avons écrit sur les avantages de posséder les deux secteurs dans notre article « Australian Banks : Outperformance vs Canada (akin to Canadian Bank #4) » (juillet 2020). À l’approche de 2023, nous pensons qu’il y a cinq raisons d’envisager de prendre ou d’ajouter une position dans la HBA la plus performante.

Premièrement, l’économie australienne se porte mieux que ses homologues mondiaux, et le pays devrait être en tête des économies développées pour la croissance du PIB, avec 1,8 % en 2023 et 1,6 % en 2024[5]. Les taux des banques centrales devraient atteindre un sommet à 3,9 %, soit environ 65 points de base de moins que les taux canadiens[6]. Il s’ensuit que le risque de récession est moins élevé qu’au Canada et aux États-Unis, en partie parce que la politique budgétaire et la politique monétaire en Australie ne sont pas aussi contradictoires que dans d’autres pays – à savoir que d’importantes dépenses budgétaires créent des pressions inflationnistes qui poussent les banques centrales à augmenter les taux plus et plus rapidement qu’elles ne le feraient autrement.

Deuxièmement, les banques australiennes profitent de l’expansion des marges, qui devrait rester un facteur d’augmentation des revenus. Comme au Canada, le secteur bancaire australien est un oligopole dominé par de très grandes banques. Par conséquent, la discipline en matière de tarification dans un contexte de hausse des taux a contribué à l’expansion des marges qui a soutenu les solides résultats d’exploitation de la dernière période de déclaration. Par rapport aux banques canadiennes, les banques australiennes tirent un pourcentage plus élevé de leurs revenus bruts des revenus d’intérêts nets, de sorte que la hausse des marges devrait avoir un impact plus important sur les bénéfices (en supposant une discipline en matière de prix).

Troisièmement, la pression sur les fonds propres est nettement moins forte pour les banques australiennes, car leurs ratios de fonds propres de base sont ~40% plus élevés que ceux des banques canadiennes. L’APRA, l’autorité de réglementation prudentielle australienne, a commencé à relever les exigences en matière de fonds propres au-delà des exigences de Bâle 3 en 2017, afin d’atteindre des niveaux de fonds propres ” incontestablement solides ” par rapport aux pairs mondiaux. L’environnement économique actuel au Canada a créé un certain “risque de capital” supplémentaire pour les banques canadiennes, notamment l’augmentation surprise du tampon de stabilité national, qui a été le catalyseur de la récente augmentation de capital de BMO.

Quatrièmement, le risque de chute des prix des logements semble plus faible en Australie qu’au Canada. Au cours des dix dernières années, les prix des logements ont augmenté de 50 % de plus au Canada qu’en Australie[7]. À partir de 2016 – coïncidant avec l’exigence par le régulateur d’une forte augmentation des fonds propres des banques – les prix des logements en Australie sont restés près de 5 ans sans augmenter (2015-2019), tandis que les prix des logements canadiens ont continué à augmenter de manière significative. Les régulateurs australiens ont également adopté une myriade de mesures visant à limiter le risque pour les banques de la chute des prix des logements. Ces mesures ont notamment consisté à relever à de nombreuses reprises le test de ” stress ” de viabilité, et à resserrer les normes de prêt dans pratiquement tous les domaines et toutes les catégories de prêteurs/de biens (qui sont trop nombreux pour être énumérés). Par conséquent, nous pensons que le risque pour les banques de la chute des prix des logements est nettement plus faible en Australie qu’au Canada.

Cinquièmement, la prudence budgétaire de l’Australie renforce sa position en période d’incertitude économique. Par exemple, en entrant dans le COVID, l’Australie était dans une bien meilleure situation fiscale que le Canada, avec un ratio dette/PIB inférieur à la moitié de celui du Canada – une différence qui s’est encore accrue. Nous pensons que sa situation fiscale supérieure augmente la probabilité que l’Australie puisse maintenir une politique fiscale plus favorable à la croissance au fil des années, alors que d’autres juridictions seront confrontées à des défis fiscaux toujours plus importants, la hausse des taux faisant pression sur les déficits et la dette.

Selon nous, la prudence budgétaire de l’Australie signifie qu’elle est bien placée pour continuer à générer une croissance du PIB supérieure à celle de la plupart des économies développées (y compris le Canada). Cette position, associée à un secteur bancaire de très haute qualité, pourrait également signifier qu’à l’avenir, l’Australie pourrait connaître une volatilité macroéconomique moindre. Selon nous, l’Australie est aussi bien placée que n’importe quel autre pays pour faire face à l’environnement économique actuel et, par conséquent, HBA reste un investissement autonome intéressant ou un complément aux positions financières canadiennes de base. Il offre un rendement de 5,8 %, payé trimestriellement.

 

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Les FNB de Hamilton sont très liquides et peuvent être achetés et vendus facilement. Les FNB sont aussi liquides que leurs actifs sous-jacents et les actifs sous-jacents sont négociés chaque jour en millions d’actions.

Comment ça marche ? Quand les investisseurs achètent (ou vendent) un FNB sur le marché, ils peuvent négocier avec un autre investisseur de FNB ou un teneur de marché pour le FNB. À tout moment, même si le volume quotidien semble faible, il y a un teneur de marché – généralement un grand courtier en valeurs mobilières appartenant à une banque – prêt à combler l’ordre du FNB (à la valeur liquidative plus un écart). Le teneur de marché souscrit ensuite pour créer ou racheter des parts du FNB par le gestionnaire du FNB (par exemple, Hamilton ETFs), qui achète ou vend les titres sous-jacents pour le FNB.

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Certaines déclarations contenues dans le présent aperçu constituent des renseignements prospectifs au sens des lois canadiennes sur les valeurs mobilières. Les renseignements prospectifs peuvent se rapporter à des perspectives futures et à des distributions, des événements ou des résultats prévus et peuvent comprendre des énoncés concernant le rendement financier futur. Dans certains cas, les informations prospectives peuvent être identifiées par des termes tels que “peut”, “sera”, “devrait”, “s’attendre”, “anticiper”, “croire”, “avoir l’intention” ou d’autres expressions similaires concernant des sujets qui ne sont pas des faits historiques. Les résultats réels peuvent varier par rapport à ces informations prévisionnelles. Hamilton ETFs ne s’engage pas à mettre à jour publiquement ou à réviser de quelque manière que ce soit toute déclaration prévisionnelle, que ce soit à la suite de nouvelles informations, d’événements futurs ou d’autres facteurs affectant ces informations, sauf si la loi l’exige.

[1] En 2022. Mesuré par le CUSIP et excluant les FNB à levier quotidien 2x/3x. Il y a 36 FNB financiers au Canada, selon la stratégie.
[2] En 2021, le FNB Sociétés financières américaines à moyenne/petite capitalisation Hamilton (HUM, HUM.U) a été le FNB le plus performant au Canada, avec une hausse de 32 %. (source : Morningstar, Hamilton ETFs, Bloomberg)
[3] Basé sur le rendement total du 31 décembre 2020 au 30 décembre 2022 (source : Hamilton ETFs, Bloomberg)
[4] Performance depuis l’origine, mesurée du 26 juin 2020 au 30 décembre 2022, par rapport à l’indice de rendement total des banques diversifiées S&P/TSX Composite (STDBNKR) (source : Hamilton ETFs, Bloomberg).
[5] Au 4 janvier 2023 (source : Hamilton ETFs, Bloomberg)
[6] Au 4 janvier 2023 (source : Hamilton ETFs, Bloomberg)
[7] Source : Hamilton ETFs, indice de l’immobilier résidentiel de la Banque des règlements internationaux période se terminant le 30 juin 2022.

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