L’indice des banques canadiennes se situe plus ou moins au même niveau qu’il y a deux ans, ce qui est très rare[1]. À l’issue du COVID, le secteur a atteint un nouveau sommet en février 2022, avant que les inquiétudes inflationnistes ne fassent chuter l’indice de plus de 20 % dans les mois qui ont suivi, à des niveaux qu’il n’a cessé d’atteindre depuis. Si les actions des banques canadiennes n’ont pas progressé au cours de cette période, c’est en partie parce que la rentabilité est restée dans une fourchette relativement étroite de 14 à 16 milliards de dollars au cours des huit derniers trimestres, alors que l’environnement macroéconomique est resté incertain. Dans cet article, nous examinons trois façons dont les banques pourraient “nettoyer” les bénéfices du quatrième trimestre et préparer le terrain pour une amélioration en 2024.

Avant de passer aux banques canadiennes, nous aimerions souligner le lancement du premier FNB d’options d’achat couvertes sur obligations au Canada [2], le FNB obligations américaines maximiseur de rendement Hamilton, qui commencera à se négocier sous le symbole HBND vendredi le 15 septembre. L’objectif du HBND est de générer un revenu mensuel attractif à partir d’un portefeuille d’ETF obligataires (principalement investis en obligations du Trésor américain), avec une couverture d’options d’achat gérée activement. Le rendement des distributions cible initial est de 10,1 %[3]. Pour plus d’informations, consultez le site hamiltonetfs.com/etf/hbnd/

Revenons aux banques.

Historiquement, dans des environnements opérationnels difficiles, le T4 a souvent été un “trimestre de nettoyage” pour les banques canadiennes, permettant des bénéfices plus élevés/plus propres l’année suivante et des comparaisons plus favorables d’une année sur l’autre en conséquence. Nous pensons qu’il y a trois façons pour les banques de ” nettoyer ” leurs résultats du T4-23 et de préparer le terrain pour un meilleur exercice 2024.

Premièrement – et c’est le plus probable – les banques pourraient comptabiliser des charges de restructuration afin de réduire les dépenses à terme. La maîtrise des dépenses est très certainement l’une des principales priorités du secteur, car la croissance des dépenses induite par l’inflation a exercé une pression sur le levier d’exploitation, une des principales raisons pour lesquelles les bénéfices des banques ont eu du mal à croître. Par le passé, certaines banques ont fait état de charges se chiffrant en centaines de millions de dollars. Les charges potentielles pourraient résulter de réductions de personnel (en particulier sur les marchés de capitaux), de la fermeture/du regroupement de succursales (en particulier à l’étranger), et/ou de la vente d’actifs ou d’activités peu performants. L’avantage pour les actionnaires serait de réduire les dépenses courantes, ce qui pourrait permettre de revoir à la hausse les estimations de bénéfices[4].

Deuxièmement, les banques pourraient envisager de déprécier ou de vendre des actifs dont la valeur a été dépréciée, par exemple des titres négociables présentant des pertes latentes ou du goodwill et des actifs incorporels. Les candidats les plus probables sont liés aux filiales bancaires américaines, où : (i) la hausse rapide des taux et la comptabilisation des titres détenus jusqu’à l’échéance ont entraîné des pertes non réalisées dans les portefeuilles de titres ; et/ou (ii) la valeur comptable du goodwill/des immobilisations incorporelles associé(e)s à l’acquisition/l’investissement initial(e) peut avoir diminué compte tenu de la forte baisse des évaluations à la suite de la récente mini “crise bancaire”. Une troisième possibilité est la dépréciation du goodwill des investissements dans des actifs de gestion de patrimoine acquis au cours des cinq dernières années.

Dans l’ensemble, les banques détiennent d’énormes quantités de goodwill et d’actifs incorporels dans leurs bilans, et il existe probablement des possibilités de réduire les valeurs comptables compte tenu de la faiblesse des marchés et de l’incertitude économique persistante. La vente de titres présentant des pertes latentes aurait pour avantage d’augmenter le revenu net d’intérêts si le produit était réinvesti dans des titres à rendement plus élevé. La dépréciation du goodwill et des actifs incorporels n’aurait pas d’incidence sur les bénéfices ou les fonds propres réglementaires, mais pourrait avoir un effet marginal sur le rendement des capitaux propres.

Troisièmement, les banques pourraient envisager d’accélérer la constitution de réserves pour pertes sur prêts, en particulier les provisions pour les prêts performants, qui sont mises de côté pour les prêts dont les intérêts et le capital sont encore à jour. Les variations de cette réserve géante ont fortement contribué à la volatilité des bénéfices depuis COVID. Bien qu’il s’agisse d’un élément “sans effet de trésorerie”, le marché a interprété la constitution/la reconstitution de cette provision comme un “signal” de la direction indiquant que le crédit pourrait se dégrader ou s’améliorer. En outre, l’importance de la constitution ou de la reprise de cette réserve sur les résultats déclarés la rend pertinente.

Au cours du dernier trimestre, les réserves performantes ont atteint un montant très élevé de ~20,5 milliards de dollars, soutenu par cinq trimestres consécutifs d’augmentation totalisant 3,4 milliards de dollars. Compte tenu de l’incertitude économique actuelle, il est possible que les banques cherchent et/ou soient obligées de constituer matériellement cette réserve au quatrième trimestre, la rapprochant ainsi du pic COVID d’environ 24,5 milliards de dollars. D’un autre côté, l’arrêt de la constitution de réserves serait positif pour deux raisons : (i) il supprimerait un effet négatif persistant et très important sur les bénéfices ; et (ii) il rassurerait le marché en lui montrant que la direction estime avoir constitué des réserves suffisantes pour faire face à l’environnement opérationnel actuel.

Les actions des banques canadiennes continuent d’absorber beaucoup de mauvaises nouvelles

2023 a été une année très agitée pour les bénéfices des banques canadiennes. Cela dit, le secteur résiste à la tempête et maintient sa rentabilité dans un environnement marqué par l’augmentation des pertes sur prêts, la constitution d’importantes réserves, des vents contraires au niveau de la marge nette d’intérêts et la tiédeur des marchés financiers. Selon nous, au quatrième trimestre, les banques pourraient prendre une combinaison des mesures évoquées pour aider à résoudre autant de problèmes que possibles afin de permettre une meilleure année 2024.

Maintenant négocié à ~9.2x les estimations f2024 (8.9x les bénéfices f2025) en moyenne [5], Les actions des banques canadiennes sont très peu chères et évaluent clairement les défis importants à venir, y compris une nouvelle augmentation considérable des pertes sur prêts prévues en raison d’une éventuelle récession. Dans un environnement plus normal – caractérisé par une croissance raisonnable du PIB et un environnement macroéconomique stable – les banques se négocieraient probablement autour de 10,5 fois les bénéfices, soit environ 15 % de plus que les niveaux actuels. À notre avis, une combinaison des catalyseurs suivants est nécessaire pour que les actions des banques canadiennes connaissent une expansion multiple et/ou des révisions à la hausse des estimations prévisionnelles : (i) la Banque du Canada signale qu’elle a fini de relever les taux ; (ii) des preuves que l’inflation se calme définitivement ; (iii) un arrêt de la constitution de provisions ; (iv) une stabilité ou une amélioration modérée des tendances du crédit (puisque les estimations consensuelles prévoient une forte augmentation des prêts non productifs et des pertes connexes) ; et/ou (v) une amélioration des marchés de capitaux.

Hamilton ETFs, votre centre des FNB bancaires et financiers canadiens

Hamilton ETFs est le deuxième fournisseur de FNB de banques canadiennes, représentant plus de 1 milliard de dollars des 2,8 milliards de dollars d’actifs sous gestion de la société. Les investisseurs qui recherchent une exposition aux banques canadiennes peuvent considérer : i) le FNB amélioré banques canadiennes Hamilton (HCAL) ; ii) le FNB indiciel équipondéré – banques canadiennes Hamilton (HEB) ; et/ou iii) le FNB indiciel retour à la moyenne – banques canadiennes Hamilton (HCA). Ceux qui recherchent une exposition plus large au secteur financier canadien peuvent envisager le FNB amélioré sociétés financières canadiennes Hamilton (HFIN), et/ou le FNB Sociétés financières canadiennes maximiseur de rendement Hamilton (HMAX).

 

FNB Symbole Rendement indicatif (payé mensuellement) [6] Style Exposition sectorielle
FNB amélioré banques canadiennes Hamilton HCAL 8.08% Croissance (effet de levier de 25 %) + revenu Banques canadiennes
FNB indiciel équipondéré – banques canadiennes Hamilton HEB 5.44% Croissance + revenus ; frais réduits Banques canadiennes
FNB indiciel retour à la moyenne – banques canadiennes Hamilton HCA 5.86% Croissance + revenus Banques canadiennes
FNB amélioré sociétés financières canadiennes Hamilton HFIN 6.78% Croissance (effet de levier de 25 %) + revenu Services financiers canadiens
FNB Sociétés financières canadiennes maximiseur de rendement Hamilton HMAX 15.50% Revenu Services financiers canadiens

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Un mot sur la liquidité de négociation pour les FNB …

Les FNB de Hamilton sont très liquides et peuvent être achetés et vendus facilement. Les FNB sont aussi liquides que leurs actifs sous-jacents et les actifs sous-jacents sont négociés chaque jour en millions d’actions.

Comment ça marche ? Quand les investisseurs achètent (ou vendent) un FNB sur le marché, ils peuvent négocier avec un autre investisseur de FNB ou un teneur de marché pour le FNB. À tout moment, même si le volume quotidien semble faible, il y a un teneur de marché – généralement un grand courtier en valeurs mobilières appartenant à une banque – prêt à combler l’ordre du FNB (à la valeur liquidative plus un écart). Le teneur de marché souscrit ensuite pour créer ou racheter des parts du FNB par le gestionnaire du FNB (par exemple, Hamilton ETFs), qui achète ou vend les titres sous-jacents pour le FNB.

Des commissions, des frais de gestion et des dépenses peuvent être associés à un investissement dans les FNB. Le prospectus pertinent contient des renseignements détaillés importants sur chaque FNB. Veuillez lire le prospectus pertinent avant d’investir. Les ETF ne sont pas garantis, leur valeur change fréquemment et les performances passées peuvent ne pas se reproduire.

Certaines déclarations contenues dans le présent aperçu constituent des renseignements prospectifs au sens des lois canadiennes sur les valeurs mobilières. Les renseignements prospectifs peuvent se rapporter à des perspectives futures et à des distributions, des événements ou des résultats prévus et peuvent comprendre des énoncés concernant le rendement financier futur. Dans certains cas, les informations prospectives peuvent être identifiées par des termes tels que “peut”, “sera”, “devrait”, “s’attendre”, “anticiper”, “croire”, “avoir l’intention” ou d’autres expressions similaires concernant des sujets qui ne sont pas des faits historiques. Les résultats réels peuvent varier par rapport à ces informations prévisionnelles. Hamilton ETFs ne s’engage pas à mettre à jour publiquement ou à réviser de quelque manière que ce soit toute déclaration prévisionnelle, que ce soit à la suite de nouvelles informations, d’événements futurs ou d’autres facteurs affectant ces informations, sauf si la loi l’exige.

 

[1] S&P/TSX Composite Diversified Banks Index (rendement total)
[2] Basé sur l’univers des ETF qui se négocient à la Bourse de Toronto, au 14 septembre 2023.
[3] Estimation du rendement des distributions annualisé qu’un investisseur recevrait si la distribution restait inchangée pendant les 12 prochains mois, exprimée en pourcentage de la valeur nette d’inventaire par part le 14 septembre 2023.
[4] La contrepartie est que les charges de restructuration pèsent sur la croissance du capital réglementaire.
[5] À partir du 8 septembre 2023.
[6] Estimation du rendement des distributions annualisé qu’un investisseur recevrait si la distribution mensuelle restait inchangée pendant les 12 prochains mois, exprimée en pourcentage de la valeur nette d’inventaire par part le 31 août 2023.

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