L’année 2022 commence de façon remarquable pour les banques canadiennes, avec des annonces de fusions et acquisitions attendues depuis longtemps et une autre saison de bénéfices solides. En décembre, nous avons publié nos perspectives pour l’année, « Les banques canadiennes : Cinq facteurs potentiels en 2022 (T4 2021 en graphiques) », dans lesquelles nous affirmions que la reprise cyclique n’était pas encore terminée. Nous avons identifié cinq facteurs qui, selon nous, influenceraient les cours des actions bancaires en 2022 : (i) la libération des réserves, (ii) le rendement/déploiement du capital, (iii) la croissance (modérée) des bénéfices, (iv) un risque politique/réglementaire inconnu et (v) un changement majeur de la politique monétaire des banques centrales à l’échelle mondiale. S’il est clair que les moteurs de la reprise qui ont soutenu les performances exceptionnelles de 2021 ont fortement diminué, nous prévoyons qu’ils resteront des facteurs pour les deux premiers trimestres de 2022.

Les tendances depuis le début de l’année et les résultats du premier trimestre confirment notre thèse.

Avant de discuter des résultats des banques canadiennes, nous aimerions souligner le lancement récent du FNB amélioré sociétés financières canadiennes Hamilton (symbole : HFIN). Structuré de manière similaire au FNB amélioré banques canadiennes Hamilton (symbole : HCAL) (c’est-à-dire avec un effet de levier modeste de 25 %), notre populaire FNB bancaire canadien amélioré, HFIN investit dans les 12 plus grandes sociétés financières canadiennes par capitalisation boursière. Avec des allocations importantes à la fois aux banques et aux assureurs, HFIN est plus diversifié et offre aux investisseurs une exposition aux mêmes vents arrière que ceux qui poussent les banques, ainsi qu’une plus grande exposition aux éléments suivants (i) la hausse de la courbe de rendement à long terme, (ii) les plateformes internationales variées, et (iii) les valorisations plus faibles des assureurs. Le rendement des dividendes actuel de HFIN est de 5,49%[1], payé mensuellement.

Revenons aux résultats du premier trimestre et aux autres tendances depuis le début de l’année. Tout d’abord, les bénéfices ont été élevés, à environ 15,8 milliards de dollars [voir graphique A], car les pertes de crédit ont été – une fois encore – très faibles, à moins de 400 millions de dollars, soutenues par des libérations de réserves très importantes sur les prêts productifs, à hauteur de 800 millions de dollars [voir graphiques C et D]. Si, à proprement parler, le marché ne “paie” pas pour les bénéfices provenant des libérations, celles-ci soutiennent d’autres facteurs qui soutiennent directement les résultats d’exploitation des banques et les cours des actions, notamment un crédit favorable, des bénéfices/ROE plus élevés et une forte génération de capital. Avec des réserves pour prêts performants toujours extrêmement élevées à 18 milliards de dollars [voir graphique B], nous nous attendons à ce que le deuxième trimestre comprenne des libérations supplémentaires de cette catégorie.

Deuxièmement, les facteurs non liés au crédit ont également contribué à ce trimestre solide. Après quatre trimestres consécutifs de compression, les marges nettes d’intérêt globales ont augmenté de 5 points de base, ce qui est remarquable, pour atteindre 1,59 % [voir graphique H], tandis que la croissance des prêts a également été forte (plus de ~3 % par rapport au trimestre précédent). Les revenus des marchés de capitaux, qui ont tendance à être saisonnièrement plus élevés au premier trimestre, ont rebondi pour atteindre leur plus haut niveau depuis la pandémie, s’élevant à 8,7 milliards de dollars, contre 6,5 milliards de dollars au trimestre précédent [voir graphique G].

Troisièmement, le rendement/la répartition du capital a déjà été un thème important depuis le début de l’année. BMO et TD ont annoncé les deux plus grandes acquisitions de l’histoire des banques canadiennes : BMO a acquis Bank of the West (BoW), une banque californienne de BNP, pour environ 20 milliards de dollars, et TD a acquis First Horizon (symbole: FHN), une importante banque régionale du sud-est des États-Unis, pour environ 17 milliards de dollars. La structure de ces opérations de transformation est sans précédent à presque tous les égards importants[2]. Il ne faut pas oublier que la BNS a également augmenté sa participation dans sa filiale chilienne pour 1,3 milliard de dollars. Au prochain trimestre, nous prévoyons une nouvelle augmentation significative des dividendes, soutenue par une croissance continue des bénéfices et une augmentation (normalisation) des ratios de distribution à des niveaux prépandémiques. Il est très important de noter qu’après six trimestres consécutifs de fortes augmentations des ratios CET1, ce ratio critique est resté stable, à ~13% [voir graphique F]. Il n’y a pas eu de développement en ce qui concerne le risque réglementaire, mais nous anticipons des nouvelles négatives avant l’été[3].

Selon nous, la reprise après la pandémie a probablement encore un trimestre avant la normalisation. Toutefois, un test crucial nous attend sous la forme d’un changement significatif de la politique monétaire. Si, au cours des prochains trimestres, la courbe des taux s’accentue et/ou se déplace vers le haut de manière ordonnée, les marges nettes d’intérêt pourraient connaître une hausse très importante. D’un autre côté, si les banques centrales ont sous-estimé la force et le taux d’inflation et doivent augmenter les taux plus vite/plus haut et perturber la croissance du PIB, toutes les actions baisseront – y compris les financières.

En attendant, les fondamentaux du secteur restent positifs et les valorisations sont raisonnables. Les six grandes banques se négocient actuellement à 10,6x les bénéfices f2023 et les assureurs à moins de 10,0x f2023, ce qui est inférieur aux moyennes historiques. Les investisseurs qui cherchent une exposition aux banques et aux assureurs canadiens devraient envisager le FNB amélioré sociétés financières canadiennes Hamilton (HFIN), qui offre aux investisseurs un potentiel de rendement à long terme plus élevé et un rendement des dividendes plus élevé (5,49 %[4], payé mensuellement). Les investisseurs qui cherchent à s’exposer uniquement aux banques canadiennes devraient considérer notre FNB bancaire canadien le plus performant, le FNB amélioré banques canadiennes Hamilton (HCAL) ou le FNB indiciel retour à la moyenne – banques canadiennes Hamilton (HCA), qui offrent des rendements des dividendes attrayants de 5,48% et 4,28%, respectivement (payé mensuellement)[4].

T1 2022 en graphiques – Un autre trimestre solide ; la reprise n’est (toujours) pas terminée

A.

B.

C.

D.

E.

F.

G.

H.

I.

 

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Aperçus connexes :

Banques canadiennes : L’acquisition de BoW par BMO transaction risque/rendement élevés | 2 février 2022

HCA/HCAL Lead All Canadian Bank ETFs in 2021 | 26 janvier 2022

HFT – FNB Fintech de premier ordre avec des rendements absolus et ajustés au risque supérieurs à ceux de ses pairs | 5 janvier 2022

Les banques canadiennes : Cinq facteurs potentiels en 2022 (T4 2021 en graphiques)  | 21 décembre 2021

Banques canadiennes : Jusqu’où les dividendes peuvent-ils aller ? (Et HCAL surperforme) | 20 octobre 2021

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Un mot sur la liquidité de négociation pour les FNB …

Les FNB de Hamilton sont très liquides et peuvent être achetés et vendus facilement. Les FNB sont aussi liquides que leurs actifs sous-jacents et les actifs sous-jacents sont négociés chaque jour en millions d’actions.

Comment ça marche ? Quand les investisseurs achètent (ou vendent) un FNB sur le marché, ils peuvent négocier avec un autre investisseur de FNB ou un teneur de marché pour le FNB. À tout moment, même si le volume quotidien semble faible, il y a un teneur de marché – généralement un grand courtier en valeurs mobilières appartenant à une banque – prêt à combler l’ordre du FNB (à la valeur liquidative plus un écart). Le teneur de marché souscrit ensuite pour créer ou racheter des parts du FNB par le gestionnaire du FNB (par exemple, Hamilton ETFs), qui achète ou vend les titres sous-jacents pour le FNB.

[1] En date du 9 mars 2022.
[2] Pour un examen de la transaction de BMO, voir notre aperçu « Banques canadiennes : L’acquisition de BoW par BMO transaction risque/rendement élevés » (2 février 2022).
[3] Possibilité d’inclure des détails sur le fonds/impôt de recouvrement des dividendes du Canada et/ou sur l’impôt bancaire spécial.
[4] En date du 9 mars 2022

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